dis moi Céline
Des images des mots
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Dessin peinture
- Par TEISSIERE Céline
- Le 23/07/2017
- Dans Galerie : éphémère et éternelle peinture
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étrange atmosphère
- Par TEISSIERE Céline
- Le 16/10/2016
- Dans La PHOèsie
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de l'eau une vitre
canon g12
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ROUGE
- Par TEISSIERE Céline
- Le 03/10/2016
- Dans La PHOèsie
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ROUGE FIN ÉTÉ 2016
PHOTOGRAPHIES avec mobile
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L' entrée en matière
- Par TEISSIERE Céline
- Le 03/06/2016
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Une femme entre sur cette page.
Elle marche d’un pas tranquille, elle est vêtue de blanc, c’est à peine si on la distingue.
Elle chantonne des la lala lalaleres. Elle a une jolie voix.
Elle se pose devant Vous.
Vous la voyez
mais elle, ne peut pas vous voir.
Vous l’entendez
mais elle, ne vous entend pas.
C’est une femme sur une page et vous êtes entrain de la lire.A cet instant.
Précisément.
Elle regarde les alantours , prend son aspirateur, cherche une prise de courant.
Elle se tourne, vous voyez son profil à présent.
Elle allume l aspirateur, elle sourit.
Elle amuse son quotidien en se frayant des chemins entre les mots.
Avec son aspirateur elle aspire les lettres. Elle engloutit le s p hr a s e s.Elle crée des blancs voluptueux et elle s’arrête.
Le................. silence.................................................................. revient..Il ne re ste p lus que qu elqu es lett res sur la p a ge
Elle ramasse très délicatement celles qui restent. EtlesserresursoncoeurVous voyez un « a, o....’ ..........mais .........vous...... n’êtes .......pas sûr de vous ..........................................
à cet instant
Elle regarde une dernière fois autour d’elle ;La page est blanche
Au creu de sa main
Elle emporte un mot .
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DévoileS
- Par TEISSIERE Céline
- Le 02/03/2016
- Dans La PHOèsie
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DÉVOILES
'Est une série qui date de 2014 cependant elle n'a cessé de se dévoiler jusqu'en 2016
cette série traite du trait de l'ombre et de ses arondis , une allégorie de gris et de transparence derriere un voile.
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l'homme mémoire
- Par TEISSIERE Céline
- Le 29/02/2016
- Dans La PHOèsie
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l'homme mémoire est revenu un beau jour sans m'avertir
un peu tordu un peu marqué par l'accumulation du passé
le regard presque blanc
il est si aisé d'oublier
mais tôt où tard la mémoire revient
un peu tordue
marquée par des souvenirs
séchés au soleil trempés par la pluie
évaporés
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La mère intérieure
- Par TEISSIERE Céline
- Le 25/02/2016
- Dans dis moi Céline
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Ma mère intérieure est une enfant à perpétuiter
Je n'arrive pas à la semer seulement à la cultiver
Comme un joli brin de fantaisie frisottant avec la folie.
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la minute lyrique
- Par TEISSIERE Céline
- Le 29/01/2016
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Invisible leurre, sans nom et sans forme
Je me fais ta proie pour un instant de bonheur
Frénésie intérieure d’un esprit rieur
Assoiffé de mots s’entrechoquent et se croisent.
La librairie du rêve et ses multiples étagères
Envole mystérieux inculte et nu.
Tout s’éclaire enfin de mon corps à mon être
Car ici l’utopie vibre libre. Et me délivre ses folles intentions
Je ne pense plus j’écris dans le néant.
Et puis après je vais faire la vaisselle
La vraie la pure la dure, celle avec les mains
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Sans motif apparant
- Par TEISSIERE Céline
- Le 11/01/2016
- Dans dis moi Céline
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Sans motif apparent se terre au fond d'un bois inexploré,
Afin de ne rencontrer personne
Seul il peut s'aventurer dans d'instables pensées
Ruminant sans cesse ses insatiables désirs inachevés
Il franchit uniquement les frontières de l'hiver et le ciel sous lequel il chemine
gris silence, happe ses souvenirs d'enfant
Alors sans motif apparent à le ventre qui gargouille
Il se soulage ainsi du présent en gazouillis
Dès que la caresse du passé se pose sur lui
Il se détourne des sujets et de leurs verbes
Par peur d'affronter ne serait-ce que l' humeur d'un sentiment
Un jour c'est sans motif apparent qu'il finira par exploser en mille et une facettes inconnues
Dispersant les dénis sur un lit de souffrance trop longtemps galvaudée.
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L'imagination me touche
- Par TEISSIERE Céline
- Le 11/12/2015
- Dans La PHOèsie
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L'Amour n'est pas une illusion ou est ce l'imagination qui m'effleure
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je ne suis faite que pour moi
- Par TEISSIERE Céline
- Le 01/12/2015
- Dans dis moi Céline
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https://soundcloud.com/c-line-teissiere/je-ne-suis-faite-que-pour-moi-1
Je ne suis Faite que pour Moi
j'excelle dans l'amerturme et les regrets aussi
Le bien-être m'ennuie de ses êtres inconstants
Joviales et un peu fou
Béatement souriant
Inévitablement aimant
Je ne vous ressemble en rien
Je ne suis faite que pour moi.
Je ne tolère que ma présence
Je n'apprécie que ma personne
Je n'envisage que moi
J'énumère mes tracas
j'épie mes aléas
Je déborde d'ennui
Je traine ma misère au creux de mon nombrile
Je revendique ma peine à jouir
Ma peine à jouir
Et
Si je viens vers vous c'est pour mieux me vautrer
à l'intérieur ouaté de mon égo douillet
Ne vous méprenez pas je n'ai de sympathie
que pour mes corps à corps
Je ne vous ressemble en rien
Je ne suis faite que pour moi
Je suis faite pour moi
m'étendre sur mon corps
m'ébattre à l'unisson de mes pensées obscures
Ah quelle douceur exquise que d'être auprès de moi
Seule
Pour le meilleur et pour le pire
Le pire.
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J'irai à travers le monde
- Par TEISSIERE Céline
- Le 23/09/2015
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J'irai à travers le monde, immobile, à la recherche de ce qui nourrit l'inconnu. réalisant à chaque transfert combien l'existence est ridiculement minuscule
Ainsi enrichie du vaste monde de l'éphémère par notre seule présence aussi infime soit elle j'intégre oh combien la vie demande d'être vécue profondément par chacun soit il.
Comme des dieux vénérables aussi vulnérables que l' homme en soi.
L'infranchissable don de soi,
attend, confiné à l'intérieur de notre âme.
qui, pour se faire entendre tel cet ange
porte parfois la voix à notre coeur et lui chantonne : aime toi et tout ira bien
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Selon St Jean
- Par TEISSIERE Céline
- Le 21/08/2015
- Dans dis moi Céline
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Il n'est jamais trop tard pour se rendre à l'évidence
Y déposer ses larmes et sa colère
S arracher 'du mal est fait'
Tout en écrasant 'il est trop tard'
Et
Regarder plus haut comme si on ne l'avait jamais fait
Pour la première fois
Voir le monde en soi
Embrasser la terre comme la chair de sa chair
S' aimer unanimement
Et dans ce sens tout recommencer passionnément.
Au de-là, de la déchirure abyssale de notre mal-d'amour
Notre âme s'émeut et nous embrasse le coeur, mieux qu'un espoir .
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j'aimerai....
- Par TEISSIERE Céline
- Le 12/11/2014
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j 'aimerai me faufiler à travers tout ce que je ne sais pas et découvrir sans cesse mais à un rythme respecteux, les facettes de silences,
les petits mots ensommeillés, la mort enchantée, La complexe Simplicité sur son lit d'évidence, et tant d'autres choses
.
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La Photo glisse vers l'inconnu
- Par TEISSIERE Céline
- Le 06/10/2014
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La photo glisse vers l'inconnu elle devient pour moi l'égérie de ma poèsie.
elle est sombre et lumineuse
elle écrit pour moi
tout ce que je ne saurais dire
elle dessine,
peint,
ce qui me semble invisible
ainsi mes draps ne sont plus qu'un halo de lumière transformer à son tour par ce qui l'entoure.... une atmosphère
....
la photo glisse
elle se dessine
se destine jusqu'à moi
CELINE 2014
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Métamorphose des Choses Simple ou je ferai le ménage demain
- Par TEISSIERE Céline
- Le 25/09/2014
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Sans doute serait il préférable que je passe le balai
mais je suis partie ailleurs
je ferai le ménage demain
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Indolente et grise
- Par TEISSIERE Céline
- Le 14/05/2013
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Indolente et grise
Indolente et grise
Soupçon d’insolence dû à quelques rides majestueuses
Le temps n’a rien d’outrageux quand il ne se fait pas attendre
Indolente et grise insondable et seule
Aux abords des frontières de toutes libertés
Indolente et grise la pluie pourrait s’y contempler
Alors qu’elle rayonne jusque dans mes yeux
D’enfant
pour une éternité
une seconde
une vie
un moment
quelle importance.
Céline 2013
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c'est sans doute parce que c'est une Pierre
- Par TEISSIERE Céline
- Le 02/04/2013
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Elle m’impose son calme et son humilité, elle me pose et me console.Elle vibre de mille et une histoires secrètes et me relie au monde de mes mémoires ancestrales .
Je lui dois tout. Elle ne me demande rien.
Je ne l’entend pas mais elle me parle
La bonté de ses traits sont profonds ; la vie l’a agitée, elle en porte les traces avec dignité.
Elle ne prétend pas changer elle évolue jusqu’au néant.
La pierre est une richesse pour mon éphémère existence.
Elle me rappelle en douceur sa façon d’être dure ou friable.
Et si j’avais un cœur de pierre je serais à l’encontre de ce que l’on dit ; bien plus humaine, respectueuse, confiante
j’aimerai la terre comme aucun Homme d’ici ne l’aime.
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La vieille
- Par TEISSIERE Céline
- Le 20/02/2013
- Dans dis moi Céline
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La vielle
La vieille femme au cheveux blanc,
celle qui passe dans les rues le cœur rouge sang,
ses mains fines aux os transparents,
ses pieds usés par l’abîme du temps,
ses seins plus fin que vide,
son ventre plié comme un linge blanc,
cette vielle femme au cheveux blanc a le sexe d’une enfant.
céline
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Les immortels
- Par TEISSIERE Céline
- Le 18/02/2013
- Dans dis moi Céline
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LES IMMORTELS
Douce tension d’exister à tout jamais , d’être admiré et détesté pour l’éternité. Qui peut se vanter d’exister à l’infini, sans défaillir pour une fin en soit , de rêver d’un bout d’enfer ou de paradis avec l’espoir peut-être de recommencer ailleurs autrement différemment. L’immortel porte ses attentes dans un écrin doré finement ciselé car seule la beauté de l’âme peut accorder de vivre pour toujours.
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un jour c'est sûr
- Par TEISSIERE Céline
- Le 06/02/2013
- Dans dis moi Céline
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Un jour c’est sûr
Un jour c'est sûr
J’ai été un homme solitaire,
J’ai beaucoup marché,
J’ai pris des routes et des routes,
Sans vraiment m'arrêter,
Un jour c'est sûre je me suis perdu,
Et ce jour là je me suis dis la femme qui me manque tant,
Celle pour qui je marche sans cesse,
Celle là je serai.
Céline
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elle se meurt d'elle même
- Par TEISSIERE Céline
- Le 06/02/2013
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Accroupie le cœur à l’affut elle guète la moindre manifestation affectueuse à son égard…. elle guète puis telle une lionne affamée bondit sur le moindre sourire, l’attrape au vole.
Elle se jette sur n’importe quelle petite substance édulcorée.
Elle s’inonde littéralement de la plus infime parcelle de reconnaissance, n’importe quel contacte la touche, avide et affamée, le corps vide, le cœur dessanglanté « et hop un nouveau mot » absorbant jusqu'au battement d’un cil.
Une poussière d’humeur affectueuse peut la rassasier pendant 24 h.
Elle est à vide, sans rien d’elle en elle.
Elle affiche chambre libre, amour inoccupé, toute besogneuse qu’elle est à épier un regard pour en faire l’histoire de sa vie, elle se meurt d’elle même
céline
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une sorte de torpeur
- Par TEISSIERE Céline
- Le 10/01/2013
- Dans dis moi Céline
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Une sorte de torpeur
Il n’est jamais tranquille même tout recroquevillé sur une chaise ou endormi dans son lit.
Il a tellement peur d’être mangé ou pire ; il a peur d’être malade ou anormal.
Il déprime sur son régime,
il Glisse sur ses larmes,
il théorise sur sa façon d’éplucher une Patate.
Pourtant Le Monde l’a attendu,
tout un jour,
mais il n’est jamais venu.
Il dit qu’il aurait pu,
depuis il élabore une liste d’excuses par défaut. Il s’impose une doctrine dans un cube de verre. Il fragilise ses doutes pour les rendre plus tangibles.
À l’a fût, aux aguets, il est tout fripé et plié comme du papier.
Alors il s’en veut pour mieux mourir maintenant.
céline c'était hier 8/01/13
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insaisissable
- Par TEISSIERE Céline
- Le 09/01/2013
- Dans dis moi Céline
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INSAISISSABLE
(la beauté est bien souvent insaisissable cependant la beauté d'une fourchette est si intelligente)
Je glisse et me dérobe, jamais nue, toujours là ou on ne m’attend pas. J’invente toujours plus de ruses pour ne jamais être prise au dépourvu et laisser votre ombre vacillante bousculée par le vent. Insaisissable fuite vers je ne sais où, inatteignable pour ne pas être toucher juste effleurée, insaisissable pour être adulée et rechercher. Ne me prenez pas je ne me donne pas. Je vous offre le parcours des désirs inassouvis pour qu’à mes pieds vous déposiez votre dévolu. Je suis le reflet de vos rêves d’absolus
céline
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Je ne peux plus vous sentir
- Par TEISSIERE Céline
- Le 05/01/2013
- Dans dis moi Céline
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........
Je me contre fiche de sentir. et pourtant...
Pour l’heure c’était la mort que je humais à plein poumon, envahissante odeur tapit dans l’ombre de tout mon être. La mort ça sent le fade, une âpreté douce, une sueur froide qui vient d’un cœur qui vit ses dernières heures, ça transpire par tout les pores de la peau un cœur qui compte les secondes qu’il lui reste. Je trouve cela pathétique un être humain qui s’agrippe à une miette de vie, ça sent le gilet de sauvetage enfermé dans une malle.
L’homme qui mourrait à quelques mètres de moi se trouvait au bout de la rue que je prends pour rentrer chez moi, un gueux plus communément appelé SDF, il semblerait que cette abréviation soit plus respectable pour la morale sociale. Le sans domicile fixe donc, allait bientôt enfin se fixer éternellement. Son corps allongé contre la façade d’un centre commerciale il perdait vie à la vue de quelques 20 badauds toutes les minutes. A l’odeur de sa mort s’ajoutait l’odeur de sa saleté, un mélange de vielle pisse, de peau morte accumulée sur tout le corps en épaisse croûte. A raison de 20 badauds toutes les minutes j’estimais à 200 badauds le terme de sa vie, dans 10 minutes je serais chez moi. Dans deux minutes je passerai devant lui, tentant désespérément d’atténuer mes sens olfactifs sous un mouchoir imbibé de lavandes.
Toute la journée je sens et ce que je ressens dans ces multiples variétés d’odeurs et de parfums ne fait qu’alimenter mon ressentiment à l’égard de ceux qui m’entourent. Je vous avouerais que mon ultime supplice n’est pas de sentir la mort, d’ailleurs j’ai établi une hiérarchie dans les odeurs que je supporte et celles qui me sont insupportables.
Je les ai classé par catégorie de sentiments ou d’intentions, la bêtise par exemple à plusieurs expressions olfactives le cancre si il est inculte ne sent pas la bêtise du prétentieux, qui dans la plus part du temps sent aussi l’envieux car pour moi le prétentieux reste le roi des cons, l’odeur du cancre est un mélange de lait maternelle et de foin coupé en été, quant au prétentieux il dégage généralement l’odeur du sucre en morceau, le goût est sucré mais l’odeur du sucre blanc en morceau sent le pétrole, doublé de l’odeur de l’envieux qui ajoute une touche amer et acide comme du caramel brûlé, mélangé à de la moutarde rance. Ce sont leur base. La bêtise est classée en 5ieme positions de mes insupportables, bien avant la mort aussi étrange que cela puisse paraître.
Je ne perçois plus qu’à l’odorat ceux qui m’entourent, je n’ai même plus besoin de les écouter, même si je ne peux pas faire autrement dans certain cas. Je n’ai plus de déception ni de surprise sur le genre humain, une odeur ne trompe pas l’éléphant qui sommeil en nous, une parole peut cacher de subtiles dérivés et circonvolutions, un air peu en cacher un autre, mais l’odeur dévoile l’antre de l’intime. Prenons l’odeur de la bonté par exemple, ce fut un long apprentissage pour mes narines, la bonté ne sent presque rien, elle sent la pierre, comment vous expliquez ; la pierre sent de l’intérieur d’elle même, son odeur est précieusement gardée à l’intérieur, elle doit s’infiltrer avec toute la volonté du monde pour émaner vers ses contours, la pierre sent la mémoire du centre de la terre. Pour la bonté c’est pareille, son aura parfumée peut aisément laisser l’odeur de la peur envahir ses arborescences (si la personne possède également la peur en elle.). Ceci dit l’odeur de la peur est la dominante de tout les êtres vivants je n’y fait même plus attention, et la peur au patchouli c’est le mauvais goût assuré. Si je traduisais cela donnerait :
- « REGARDEZ MOI REGARDEZ MOI J’AI PEUR DE DISPARAÎTRE. »
Céline
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le fracas
- Par TEISSIERE Céline
- Le 05/01/2013
- Dans dis moi Céline
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Le fracas vient tel un homme ivre mort s’immergeant dans la lumière
d’un petit matin.
Une surprise aussi brève qu’intense puis lancinante Nous submergea,
Nous enlaçant ainsi dans une unité parfaite.
.la peur.
Céline
-
le temps des regrets
- Par TEISSIERE Céline
- Le 05/01/2013
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L’absence de mouvements réguliers m’arrêta net.
Mon cœur venait de mettre fin à une sempiternelle routine de battements.
Je n’osais émettre la moindre mais non moins terrible supposition...Je ne sais même pas si j’étais plus stupéfaite que terrifiée.
La stupeur de l’éventuelLE fin,
l’interminable fin,
le bref absolu.
Pour la première fois je m’imposais volontairement À l’inertie, et je suis assez forte sur ce concept d’ellipse intemporelle.
Ce dissoudre dans le néant plutôt que de regarder bien en face le temps s’emparer de l’infini
l’émietter en seconde
et s’apercevoir enfin que cette dernière est bien plus longue qu’il n’y paraît.
Si seulement j’y avais pensé
Si seulement j’y avais pensé
si seulement j'y avais pensé
le temps des regrets mausades et humides fit son entré
Il EST déjà trop tard
Céline
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le jour (les mots: l'huile, le papier :la toile)
- Par TEISSIERE Céline
- Le 21/12/2012
- Dans dis moi Céline
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Le jour est venu tout gris et tout nu.
Froid est un peu maigre il ne s’est pas présenté telle l’aurait fait l’évidence.
Ce jour là a défilé toute la matinée, sans s’arrêter, habillé d’un smoking, assis sur un trône posé sur un char, le sourire doucement rosé.
Mais ce fût un jour nouveau qui se mit à chantonner dans les couloirs de l’après-midi accompagné d’une air léger et d’un soleil pâle.
Étrangement le jour s’assombrit sans tristesse apparente.
Quelques temps après, dans les vapeurs d’un bouillon de petits légumes surgelés, le jour s’immobilisa, hypnotique, devant le journal télévisé. Enfin, le sommeil qui veille sur nous le submergea dans la nuit .
céline
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l'artiste en minuscule
- Par TEISSIERE Céline
- Le 17/12/2012
- Dans dis moi Céline
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Rien n’est plus terrifiant qu’un artiste, un concentré d’égo mal agencé, ou trop ou pas assez, il passe le plus clair du temps sur sa démarche personnelle et à imaginer ce que dieu ne lui a pas demandé de créer, ou à se complaire à être dieu, à faire dieu, à prendre dieu dans le creux de son ventre à le digérer tant bien que mal.
L’artiste ne sait rien faire d’autre que créer il ne sait rien faire d’autre et il fait chier tout le monde si par malheur il n’arrive pas à sa faim, ou à ses fins. Il se doit d’aller à l’intérieur des choses jusqu’à perdre la notion du temps, il combine l’extérieur comme un chasseur traque sa proie, l’artiste est inlassablement insatisfait, quand il rit le mardi il s’effondre le vendredi, il puise sa force dans sa seule et unique envie de créer, il tourne sur lui même et autour du monde, il aime à en crever puis il passe à autre chose. La bête noir de l’artiste ; c’est d’être un raté, et quand il obtient la gloire et la renommée il n’est pas sustenté. Si il ne l’obtient pas il s’en prendra à lui et aux autres, en définissant le monde comme un spectateur qui n’a rien compris au film.
L’artiste doute et son inverse, il possède tout les paradoxes, son regard doit être le seul mais il doit être lu, écouté, vu regardé, entendu, AIMÉ, l’artiste est un humain qui se veut à part, pour acquérir son unique, l’artiste se reconnaît et s’auto-portrait mais il meurt et s’étiole si il n’est pas reconnu. L’artiste est un fou, qui dans ses éclats de lucidité fait tourner l’humanité et provoque tout ce que les êtres rêvent d’avoir, de faire, ou d’être, l’artiste n’est rien si il est seul, mais il n’est rien si il pense qu’il est le monde.
L’artiste est une sale race qui n’a pas de loi, et ses limites sont celles que nous en ferons. L’artiste est cadré et dans son cadre il peut créer l’infini, l’artiste peut toucher l’invisible et se morfondre si il n’a pas d’inspiration, l’artiste s’apitoie sur son destin comme si il avait perdu toute sa famille dans un terrible accident. Mais il est tout aussi capable de se nourrir du malheur qui lui arrache les tripes. Il crie au désespoir il chante le bonheur.
L’artiste n’aime pas être déçu, mais il n’a de cesse de se confronter à la perfection, avec ce désir de l’éphémère il veut rester dans les mémoires pour des siècles et des siècles. Il n’a pas de règle il les fabrique. Car l’artiste a tellement peur de mourir qu’il crée l’éternité.
L’artiste est un guerrier qui aimerait bien guérir l’âme de l’humanité pour se faire il n’a qu’une seule voie à suivre l’humilité, ainsi il pourra rejoindre sa place parmi les êtres vivants sur cette terre.
Voilà en gros. Pourquoi le sublime de l’art c’est nous (ensemble) et ce que nous en faisons.
Céline