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  • ma pauvreté

    La pauvreté est belle elle m'applique ses lois et me parle avec douceur. Elle m'accompagne malgré moi  vers cette vie ou tout est compté.

    Elle me guide vers d'autres joies celles que jadis j'avais oubliées.

    Elle m'apprend l'ordinaire dans son plus humble effet....et bricole le fatigué pour le faire durer.

    la pauvreté est habile au présent, car demain elle pense qu'elle aura de l'argent, elle m'accule à dompter la peur du lendemain 

    Elle me regarde toujours avec respect même quand je transpire le système D.

    Ce n'est pas la pauvreté qui use mes souliers mais le manque d'argent. 

    C'est dur quand même....avec n'importe quel mot c'est dur. 

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  • c'est sans doute parce que c'est une Pierre



    Elle m’impose son calme et son humilité, elle me pose et me console.Elle vibre de mille et une histoires secrètes et me relie au monde de mes mémoires ancestrales .

     Je lui dois tout. Elle ne me demande rien.

    Je ne l’entend pas mais  elle me parle 

    La bonté de ses traits sont profonds ; la vie l’a agitée, elle en porte les traces avec dignité.

    Elle ne prétend pas changer elle évolue jusqu’au néant.

     La pierre est une richesse pour mon éphémère existence.

    Elle me rappelle en douceur sa façon d’être dure ou friable.

    Et si j’avais un cœur de pierre  je serais à l’encontre de ce que l’on dit ; bien plus humaine, respectueuse, confiante

    j’aimerai la terre comme aucun Homme d’ici ne l’aime.

    la pierre

  • elle se meurt d'elle même

    Accroupie le cœur à l’affut elle guète la moindre manifestation affectueuse à son égard…. elle guète puis telle une lionne affamée bondit sur le moindre sourire, l’attrape au vole.

    Elle se jette sur n’importe quelle petite substance édulcorée.

    Elle s’inonde littéralement de la plus infime parcelle de reconnaissance, n’importe quel contacte la touche, avide et affamée, le corps vide, le cœur dessanglanté « et hop un nouveau mot » absorbant jusqu'au battement d’un cil.

    Une poussière d’humeur affectueuse  peut la rassasier pendant 24 h.

    Elle est à vide, sans rien d’elle en elle.

    Elle affiche chambre libre, amour inoccupé, toute besogneuse qu’elle est à épier un regard pour en faire l’histoire de sa vie, elle se meurt d’elle même

    céline

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