le temps des regrets
- Par TEISSIERE Céline
- Le 05/01/2013
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L’absence de mouvements réguliers m’arrêta net.
Mon cœur venait de mettre fin à une sempiternelle routine de battements.
Je n’osais émettre la moindre mais non moins terrible supposition...Je ne sais même pas si j’étais plus stupéfaite que terrifiée.
La stupeur de l’éventuelLE fin,
l’interminable fin,
le bref absolu.
Pour la première fois je m’imposais volontairement À l’inertie, et je suis assez forte sur ce concept d’ellipse intemporelle.
Ce dissoudre dans le néant plutôt que de regarder bien en face le temps s’emparer de l’infini
l’émietter en seconde
et s’apercevoir enfin que cette dernière est bien plus longue qu’il n’y paraît.
Si seulement j’y avais pensé
Si seulement j’y avais pensé
si seulement j'y avais pensé
le temps des regrets mausades et humides fit son entré
Il EST déjà trop tard
Céline
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