Céline Teissière
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J'irai à travers le monde
- Par TEISSIERE Céline
- Le 23/09/2015
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J'irai à travers le monde, immobile, à la recherche de ce qui nourrit l'inconnu. réalisant à chaque transfert combien l'existence est ridiculement minuscule
Ainsi enrichie du vaste monde de l'éphémère par notre seule présence aussi infime soit elle j'intégre oh combien la vie demande d'être vécue profondément par chacun soit il.
Comme des dieux vénérables aussi vulnérables que l' homme en soi.
L'infranchissable don de soi,
attend, confiné à l'intérieur de notre âme.
qui, pour se faire entendre tel cet ange
porte parfois la voix à notre coeur et lui chantonne : aime toi et tout ira bien
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La Photo glisse vers l'inconnu
- Par TEISSIERE Céline
- Le 06/10/2014
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La photo glisse vers l'inconnu elle devient pour moi l'égérie de ma poèsie.
elle est sombre et lumineuse
elle écrit pour moi
tout ce que je ne saurais dire
elle dessine,
peint,
ce qui me semble invisible
ainsi mes draps ne sont plus qu'un halo de lumière transformer à son tour par ce qui l'entoure.... une atmosphère
....
la photo glisse
elle se dessine
se destine jusqu'à moi
CELINE 2014
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un jour c'est sûr
- Par TEISSIERE Céline
- Le 06/02/2013
- Dans dis moi Céline
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Un jour c’est sûr
Un jour c'est sûr
J’ai été un homme solitaire,
J’ai beaucoup marché,
J’ai pris des routes et des routes,
Sans vraiment m'arrêter,
Un jour c'est sûre je me suis perdu,
Et ce jour là je me suis dis la femme qui me manque tant,
Celle pour qui je marche sans cesse,
Celle là je serai.
Céline
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l'artiste en minuscule
- Par TEISSIERE Céline
- Le 17/12/2012
- Dans dis moi Céline
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Rien n’est plus terrifiant qu’un artiste, un concentré d’égo mal agencé, ou trop ou pas assez, il passe le plus clair du temps sur sa démarche personnelle et à imaginer ce que dieu ne lui a pas demandé de créer, ou à se complaire à être dieu, à faire dieu, à prendre dieu dans le creux de son ventre à le digérer tant bien que mal.
L’artiste ne sait rien faire d’autre que créer il ne sait rien faire d’autre et il fait chier tout le monde si par malheur il n’arrive pas à sa faim, ou à ses fins. Il se doit d’aller à l’intérieur des choses jusqu’à perdre la notion du temps, il combine l’extérieur comme un chasseur traque sa proie, l’artiste est inlassablement insatisfait, quand il rit le mardi il s’effondre le vendredi, il puise sa force dans sa seule et unique envie de créer, il tourne sur lui même et autour du monde, il aime à en crever puis il passe à autre chose. La bête noir de l’artiste ; c’est d’être un raté, et quand il obtient la gloire et la renommée il n’est pas sustenté. Si il ne l’obtient pas il s’en prendra à lui et aux autres, en définissant le monde comme un spectateur qui n’a rien compris au film.
L’artiste doute et son inverse, il possède tout les paradoxes, son regard doit être le seul mais il doit être lu, écouté, vu regardé, entendu, AIMÉ, l’artiste est un humain qui se veut à part, pour acquérir son unique, l’artiste se reconnaît et s’auto-portrait mais il meurt et s’étiole si il n’est pas reconnu. L’artiste est un fou, qui dans ses éclats de lucidité fait tourner l’humanité et provoque tout ce que les êtres rêvent d’avoir, de faire, ou d’être, l’artiste n’est rien si il est seul, mais il n’est rien si il pense qu’il est le monde.
L’artiste est une sale race qui n’a pas de loi, et ses limites sont celles que nous en ferons. L’artiste est cadré et dans son cadre il peut créer l’infini, l’artiste peut toucher l’invisible et se morfondre si il n’a pas d’inspiration, l’artiste s’apitoie sur son destin comme si il avait perdu toute sa famille dans un terrible accident. Mais il est tout aussi capable de se nourrir du malheur qui lui arrache les tripes. Il crie au désespoir il chante le bonheur.
L’artiste n’aime pas être déçu, mais il n’a de cesse de se confronter à la perfection, avec ce désir de l’éphémère il veut rester dans les mémoires pour des siècles et des siècles. Il n’a pas de règle il les fabrique. Car l’artiste a tellement peur de mourir qu’il crée l’éternité.
L’artiste est un guerrier qui aimerait bien guérir l’âme de l’humanité pour se faire il n’a qu’une seule voie à suivre l’humilité, ainsi il pourra rejoindre sa place parmi les êtres vivants sur cette terre.
Voilà en gros. Pourquoi le sublime de l’art c’est nous (ensemble) et ce que nous en faisons.
Céline
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Exposition Espace Pierre Jaudel
- Par TEISSIERE Céline
- Le 17/11/2012
- Dans Galerie : éphémère et éternelle peinture
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