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  • une sorte de torpeur

                                                                                                Une sorte de torpeur

     

                                                                                            

    Il n’est jamais tranquille même tout recroquevillé sur une chaise ou endormi dans son lit. 

    Il a tellement peur d’être mangé ou pire ; il a peur d’être malade ou anormal. 

    Il déprime sur son régime,

    il Glisse sur ses larmes,

    il théorise sur sa façon d’éplucher une Patate.

    Pourtant  Le Monde l’a attendu,

    tout un jour,

    mais          il n’est jamais venu.

                                Il dit qu’il aurait pu,

    depuis il élabore une liste d’excuses par  défaut. Il s’impose une doctrine dans un cube de verre. Il fragilise ses doutes pour les rendre plus tangibles.

    À l’a fût, aux aguets, il est tout fripé et plié comme du papier.

    Alors il s’en veut  pour mieux mourir maintenant

     

    céline c'était hier 8/01/13

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  • insaisissable

    INSAISISSABLE

    (la beauté est bien souvent insaisissable cependant la beauté d'une fourchette est si intelligente)

    Je glisse et me dérobe, jamais nue, toujours là ou on ne m’attend pas. J’invente toujours plus de ruses pour ne jamais être prise au dépourvu et laisser votre ombre vacillante bousculée par le vent. Insaisissable fuite vers je ne sais où, inatteignable pour ne pas être toucher juste effleurée, insaisissable pour être adulée et rechercher. Ne me prenez pas je ne me donne pas. Je vous offre le parcours des désirs inassouvis pour qu’à mes pieds vous déposiez votre dévolu. Je suis le reflet de vos rêves d’absolus

    céline  

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  • Je ne peux plus vous sentir

    ........

    Je me contre fiche de sentir. et pourtant...

    Pour l’heure c’était la mort que je humais à plein poumon, envahissante odeur tapit dans l’ombre de tout mon être. La mort ça sent le fade, une âpreté douce, une sueur froide qui vient d’un cœur qui vit ses dernières heures, ça transpire par tout les pores de la peau un cœur qui compte les secondes qu’il lui reste. Je trouve cela  pathétique un être humain qui s’agrippe à une miette de vie, ça sent le gilet de sauvetage enfermé dans une malle.

    L’homme qui mourrait à quelques mètres de moi se trouvait au bout de la rue que je prends pour rentrer chez moi, un gueux plus communément appelé SDF, il semblerait que cette abréviation soit plus respectable pour la morale sociale. Le sans domicile fixe donc, allait bientôt enfin se fixer éternellement.  Son corps allongé contre la façade d’un centre commerciale il perdait vie à la vue de quelques 20 badauds toutes les minutes. A l’odeur de sa mort s’ajoutait l’odeur de sa saleté, un mélange de vielle pisse, de peau morte accumulée sur tout le corps en épaisse croûte. A raison de 20 badauds toutes les minutes j’estimais à 200 badauds le terme de sa vie, dans 10 minutes je serais chez moi. Dans deux minutes je passerai devant lui, tentant désespérément d’atténuer mes sens olfactifs sous un mouchoir imbibé de lavandes.

    Toute la journée je sens et ce que je ressens dans ces multiples variétés d’odeurs et de parfums ne fait qu’alimenter mon ressentiment à l’égard de ceux qui m’entourent. Je vous avouerais que mon ultime supplice n’est pas de sentir la mort, d’ailleurs j’ai établi une hiérarchie dans les odeurs que je supporte et celles qui me sont insupportables.

    Je les ai classé par catégorie de sentiments ou d’intentions, la bêtise par exemple à plusieurs expressions olfactives le cancre si il est inculte ne sent pas la bêtise du prétentieux, qui dans la plus part du temps sent aussi l’envieux car pour moi le prétentieux reste le roi des cons, l’odeur du cancre est un mélange de lait maternelle et de foin coupé en été, quant au prétentieux il dégage généralement l’odeur du sucre en morceau, le goût est sucré mais l’odeur du sucre blanc en morceau sent le pétrole, doublé de l’odeur de l’envieux qui ajoute une touche amer et acide comme du caramel brûlé, mélangé à de la moutarde rance. Ce sont leur base. La bêtise est classée en 5ieme positions de mes insupportables, bien avant la mort aussi étrange que cela puisse paraître.

    Je ne perçois plus qu’à l’odorat ceux qui m’entourent, je n’ai même plus besoin de les écouter, même si je ne peux pas faire autrement dans certain cas. Je n’ai plus de déception ni de surprise sur le genre humain, une odeur ne trompe pas l’éléphant qui sommeil en nous, une parole peut cacher de subtiles dérivés et circonvolutions, un air peu en cacher un autre, mais l’odeur dévoile l’antre de l’intime. Prenons l’odeur de la bonté par exemple, ce fut un long apprentissage pour mes narines, la bonté ne sent presque rien, elle sent la pierre, comment vous expliquez ; la pierre sent de l’intérieur d’elle même, son odeur est précieusement gardée à l’intérieur, elle doit s’infiltrer avec toute la volonté du monde pour émaner vers ses contours, la pierre sent la mémoire du centre de la terre. Pour la bonté c’est pareille, son aura parfumée peut aisément laisser l’odeur de la peur envahir ses arborescences (si la personne possède également la peur en elle.). Ceci dit l’odeur de la peur est la dominante de tout les êtres vivants je n’y fait même plus attention, et la peur au patchouli c’est le mauvais goût assuré. Si je traduisais cela donnerait :

    -       « REGARDEZ MOI REGARDEZ MOI J’AI PEUR DE DISPARAÎTRE. »

    Céline

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  • le fracas

    Le fracas vient tel un homme ivre mort s’immergeant dans la lumière

    d’un petit matin.

    Une surprise aussi brève qu’intense       puis lancinante Nous submergea,

                                                                                Nous enlaçant ainsi dans une unité parfaite.

                                                                                .la peur.

    Céline

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  • le temps des regrets

    • Le 05/01/2013

     

    L’absence de mouvements réguliers m’arrêta net.

     

    Mon cœur venait de mettre fin  à une sempiternelle routine de battements.

    Je n’osais  émettre la moindre mais non moins terrible supposition...Je ne sais même pas si j’étais plus stupéfaite que terrifiée.

    La stupeur de l’éventuelLE fin,

                                                   l’interminable fin,

    le bref absolu.

    Pour la première fois je m’imposais volontairement À l’inertie, et je suis assez forte sur ce concept d’ellipse intemporelle.

    Ce dissoudre dans le néant plutôt que de regarder bien en face le temps s’emparer de l’infini

                                                                                                                                l’émietter en seconde

    et s’apercevoir         enfin          que cette dernière est bien plus longue qu’il n’y paraît.

                       Si seulement j’y avais pensé

                                                               Si seulement j’y avais pensé

                                                                                                                                si seulement j'y avais pensé

     le temps des regrets mausades et humides fit son entré 

                                                                                                                                Il EST  déjà trop tard

     

     

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    Céline

  • le jour (les mots: l'huile, le papier :la toile)

    Le jour est venu tout gris et tout nu.

    Froid est un peu maigre               il ne s’est pas présenté telle l’aurait fait l’évidence.

    Ce jour là  a défilé toute la matinée, sans s’arrêter, habillé d’un smoking, assis sur un trône posé sur un char, le sourire doucement rosé.

    Mais ce fût un jour nouveau qui se mit à chantonner dans les couloirs de l’après-midi accompagné d’une air léger et d’un soleil pâle.

    Étrangement le jour s’assombrit sans tristesse apparente.

    Quelques temps après, dans les vapeurs d’un bouillon de petits légumes surgelés, le jour s’immobilisa, hypnotique, devant le journal télévisé. Enfin, le sommeil qui veille sur nous le submergea dans la nuit .

    céline

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  • l'artiste en minuscule

    Rien n’est plus terrifiant qu’un artiste, un concentré d’égo mal agencé, ou trop ou pas assez, il passe le plus clair du temps sur sa démarche personnelle et à imaginer ce que dieu ne lui a pas demandé de créer, ou à se complaire à être dieu, à faire dieu, à prendre dieu dans le creux de son ventre à le digérer tant bien que mal.

    L’artiste ne sait rien faire d’autre que créer il ne sait rien faire d’autre et il fait chier tout le monde si par malheur il n’arrive pas à sa faim, ou à ses fins. Il se doit d’aller à l’intérieur des choses jusqu’à perdre la notion du temps, il combine l’extérieur comme un chasseur traque sa proie, l’artiste est inlassablement insatisfait, quand il rit le mardi il s’effondre le vendredi, il puise sa force dans sa seule et unique envie de créer, il tourne sur lui même et autour du monde, il aime à en crever puis il passe à autre chose. La bête noir de l’artiste ; c’est d’être un raté, et quand il obtient la gloire et la renommée il n’est pas sustenté. Si il ne l’obtient pas il s’en prendra à lui et aux autres, en définissant le monde comme un spectateur qui n’a rien compris au film.

     

    L’artiste doute et son inverse, il possède tout les paradoxes, son regard doit être le seul mais il doit être lu, écouté, vu regardé, entendu, AIMÉ, l’artiste est un humain qui se veut à part, pour acquérir son unique, l’artiste se reconnaît et s’auto-portrait mais il meurt et s’étiole si il n’est pas reconnu. L’artiste est un fou, qui dans ses éclats de lucidité fait tourner l’humanité et provoque tout ce que les êtres rêvent d’avoir, de faire, ou d’être, l’artiste n’est rien si il est seul, mais il n’est rien si il pense qu’il est le monde.

    L’artiste est une sale race qui n’a pas de loi, et ses limites sont celles que nous en ferons. L’artiste est cadré et dans son cadre il peut créer l’infini, l’artiste peut toucher l’invisible et se morfondre si il n’a pas d’inspiration, l’artiste s’apitoie sur son destin comme si il avait perdu toute sa famille dans un terrible accident. Mais il est tout aussi capable de se nourrir du malheur qui lui arrache les tripes. Il crie au désespoir il chante le bonheur.

     

    L’artiste n’aime pas être déçu, mais il n’a de cesse de se confronter à la perfection, avec ce désir de l’éphémère il veut rester dans les mémoires pour des siècles et des siècles. Il n’a pas de règle il les fabrique. Car l’artiste a tellement peur de mourir qu’il crée l’éternité.

    L’artiste est un guerrier qui aimerait bien guérir l’âme de l’humanité pour se faire il n’a qu’une seule voie à suivre l’humilité, ainsi il pourra rejoindre sa place parmi les êtres vivants sur cette terre.

    Voilà en gros. Pourquoi le sublime de l’art c’est nous (ensemble) et ce que nous en faisons.

    Céline

    http://expositionparticuliere.e-monsite.com/

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  • Exposition Espace Pierre Jaudel

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    EXPOSITION COLLECTIVE DU 05 Décembre 2012 au 23 Décembre

    83120 Plan de la Tour


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